PAAT : Ateliers de concertation pour les professionnels

Après plusieurs mois d’enquêtes, le diagnostic global du système alimentaire local « de la graine au déchet » est établi. Afin de le présenter et de concevoir une stratégie propre au territoire sur l’agriculture et l’alimentation, la Communauté de communes organise des ateliers de concertation.

Ces ateliers ont pour but d’envisager collectivement un plan d’actions adapté aux besoins du territoire. Ils visent à associer les acteurs locaux de la production, de la transformation, de la distribution et de la consommation afin de considérer les défis posés par le changement climatique et d’explorer ensemble des solutions collaboratives, innovantes et durables pour y répondre.

Des agriculteurs, des professionnels de la distribution (grandes et moyennes surfaces), des artisans, des cuisiniers, des responsables de services péri-scolaire, … 30 professionnels ont répondu présents à l’invitation de la Communauté de communes. En présence d’élus et d’une représentante du ministère de l’agriculture, ils et elles ont pris connaissance du diagnostic et ont réfléchi pour trouver des solutions afin de mieux travailler ensemble localement.

  • Concernant le monde agricole on constate une diminution du nombre de fermes (-23%) avec une augmentation de la surface agricole moyenne par ferme (+32%) en l’espace de 10 ans. La Bretagne romantique se place au 17ème rang sur 18 intercommunalités en Ille-et-Vilaine en terme du nombre de fermes labellisées en Agriculture Biologique. Cette tendance montre qu’il y a des marges de progression dans la transition agricole.
  • Vis-à-vis du secteur de la transformation on compte sur le territoire 26 ateliers de la transformation à la ferme, 1 industrie agro-alimentaire et aucun collecteurs laitiers sur notre territoire. Ceci démontre d’un potentiel de relocalisation de la transformation sur le territoire.
  • La distribution compte une trentaine de points de vente en circuit-courts, 9 épiceries, 5 grandes et moyennes surfaces, 18 boulangeries, 4 boucheries et/ou charcuteries. On constate des difficultés dans le maintien des commerces de proximité. Les points de vente en circuit-courts sont éparpillés sur le territoire quand en même temps la logistique en circuit-court demande du temps et de l’investissement.
  • Quant à la restauration collective, il y a 18 restaurations scolaires sur le territoire dont 9 en gestion directe et 9 en gestion concédée à un prestataire. Des dynamiques sont à renforcer sur le gaspillage alimentaire et sur l’approvisionnement en produits durables et locaux.

Les participants aux ateliers ont réfléchi à ces problématiques. Pas moins de 100 idées pour mieux travailler de concert localement sont ressorties de ces échanges très riches. On retient aussi la création de nouveaux liens entre les acteurs et leur engouement pour avancer ensemble.

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